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Le vieux piano
Dans la salle enfumée d’un p’tit bar
de quartier,
Un vieux piano bastringue joue la mélancolie
Un p’tit air de tristesse sur cette mélodie,
Tes larmes roulent sur le bord du clavier.
Voilà longtemps qu’attends et que tu t’imagines
Qu’elle jouera avec toi, c’est sûr, il
faut y croire,
Avec elle tu vivras une autre belle histoire,
Tu n’seras plus dans les cœurs anonymes.
Y’a pas d’soucis à s’faire
pour ça, ne t’en fait pas,
Ca vaut vraiment pas l’coup d’en faire un
drame,
Y’a pas d’soucis à s’faire pour ça,
sèche tes larmes,
Bientôt, tu la retrouveras...
Dans
un écrin de velours rouge, un peu plus loin,
Une clarinette étincelante, vibrante d’émotions,
Attends patiemment le temps d’une chanson,
Qu’un musicien la prenne dans ses mains.
Emporte-moi bien vite, auprès du vieux piano,
Pour jouer avec lui, l’espace d’un instant,
Cette jolie mélodie qui plaisait aux membres,
Marquant le pas dans un coin du bistro.
Y’a pas d’soucis à s’faire
pour ça, ne t’en fait pas,
Ca vaut vraiment pas l’coup d’en faire un
drame,
Y’a pas d’soucis à s’faire pour ça,
sèche tes larmes,
Bientôt, tu la retrouveras…
Il
arriva qu’un soir lors d’un bal populaire
Un joueur de clarinette connaissant le morceau,
S’en vint accompagner notre joueur de piano,
Pour chanter dans ce café-concert.
Alors, on assista aux joyeuses retrouvailles
D’un vieux piano bastringue et d’une clarinette
Dans un élan de joie, c’était un
jour de fête
La mélodie prenait un petit air canaille.
Y’a pas d’soucis à s’faire
pour ça, ne t’en fait pas,
Ca vaut vraiment pas l’coup d’en faire un
drame,
Y’a pas d’soucis à s’faire pour ça,
sèche tes larmes,
Bientôt, tu la retrouveras !
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