Mon Espérance
 
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Mon Espérance      
Paroles et musique de Jean-Claude Chesneau
Arrangements Alexandre Turbé

Elle me colle à la peau,
Avec son air rieur,
Avec son air moqueur,
Elle me serre comme un étau,
Dans mes jours de chance,
Elle m’emporte avec elle,
S’envole à tire-d’aile,
Mon Espérance.

Elle prend son habit mauve,
Me montre son visage,
Comme un heureux présage,
Et sort de son alcôve.
Dans sa magnificence,
Elle prend son habit prune,
Sous d’autres clairs-de-lune,
Mon Espérance.

Nos frontières sont communes,
Elle me prend par le bras,
Je la tiens près de moi,
Comme on tient la fortune.
Dans une journée de brume,
Je ne la trouve pas,
Je ne la cherche pas,
Elle ne m’en tient pas rancune.

Si mes rêves sont en gris,
Elle revient comme un songe,
Et de sa lumière inonde,
Les ombres de mes nuits.
C’est vraiment une chance,
De l’avoir et ce soir,
Elle me donne l’espoir,
Mon Espérance.

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